Mario Morales nació en Pehuajó (Buenos Aires, Argentina) en 1936 y murió en Buenos Aires en 1987.
ANTES DE HABLAR HAY QUE APRENDER A ESTAR SOLOS
¿Es la vida del poeta
violencia y rencor,
celos que hacen del
corazón
un archivo de miserias?
Para qué
escribir infamias,
ambiguas dedicatorias,
traicionar Al Maestro o
Al Joven Discípulo,
imaginar epitafios para
los vivos en lugar de amarlos
como se ama el sol y la
noche interminable
que nos une a todos
en la palabra que nos
separa de todo.
(EL MEJOR MAESTRO ES EL
VIENTO.
El mejor poema, un
amigo.)
HAY QUE APRENDER DE LOS ÁRBOLES
EL SILENCIO Y LA CAÍDA.
AVANT DE PARLER IL FAUT APPRENDRE À RESTER SEULS
La vie du poète, est-ce
violence et dépit,
ces ombrages qui réduisent le cœur
à des archives de bassesses ?
À quoi bon
écrire des infamies, les dédicaces ambiguës,
trahir le Maître ou le Jeune Disciple,
imaginer des épitaphes pour ceux qui vivent
plutôt que de les aimer
comme on aime le soleil et la nuit
interminable,
qui nous unit tous
dans la parole qui nous sépare de tout.
(LE MEILLEUR MAÎTRE EST LE VENT.
Le meilleur poème, un ami.)
IL FAUT APPRENDRE DES ARBRES
LEUR SILENCE ET LEUR CHUTE.
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